Bataille de Hannut

Bataille de Hannut
Description de cette image, également commentée ci-après
Char Hotchkiss du 1er régiment de cuirassiers perdu en mai 1940
Informations générales
Date 12-
Lieu Hannut, Belgique
Issue Indécis
Belligérants
Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas[N 1]
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Commandants
Drapeau de la France René Prioux Drapeau de l'Allemagne Erich Hoepner
Forces en présence
2 divisions blindées
20 800 soldats
411 chars,
147 automitrailleuses,
104 canons dont
40 antichars,
et 12 de DCA
2 Panzerdivisions
25 927 soldats
623 chars,
112 automitrailleuses,
397 canons dont
159 antichars,
et 72 de DCA
8e corps aérien en soutien
Pertes
105 à 164 chars détruits Plus de 150 militaires tués / nombreux blessés 50 à 164 chars détruits
et 30 à 200 chars endommagés mais réparables

Seconde Guerre mondiale,
Bataille de France

Batailles




Percées de la Meuse et rupture du front belge :


Tentatives de contre-attaques alliées :


Défense des ports de la Manche et rembarquement britannique à Dunkerque :


Effondrement de la Ligne Weygand, avancée allemande sur la Seine et évacuation des troupes alliées :


Front italien et percée allemande dans le Sud :
Coordonnées 50° 40′ nord, 5° 05′ est

La bataille de Hannut se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale en Belgique, sur une ligne nord-sud de part et d'autre de la commune de Hannut ; elle oppose du 12 au le corps de cavalerie français commandé par le général Prioux au 16e corps motorisé allemand du général Hoepner.

Il s'agit de la bataille de chars (contre chars) la plus importante à cette date. Le combat peut être vu comme une victoire française[1] ou allemande. En effet, pour Robert Frank, le bilan de cette bataille est ambigu. Il s’agit d’une victoire technique et tactique pour la France. Sur le plan technique, la bataille a montré une supériorité des chars français, notamment des Somua que les obus allemands ne réussissent pas à percer. Sur le plan tactique, elle a retardé l’avancée allemande et permis à la 1re armée française de s’installer sur ce qu’elle pensait être alors le front principal. Cependant, d’un point de vue intellectuel et stratégique, il s’agissait d’une défaite, le haut commandement français ayant été leurré par l’appât constitué par le corps blindé du général Hoepner. Cela attirait les meilleures unités françaises et les empêchaient ainsi d’intervenir à Sedan, où se déroulait l’opération décisive[2]. Au total 50 (plus 200 endommagés)[3] à 164[4] chars allemands sont détruits contre 105[4],[5] à 170 français[6].


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  2. Alya Aglan et Robert Frank, Chapitre 5. Juin 1940 : la défaite de la France ou le sens de Vichy » dans Alya Aglan et Robert Frank (dir.), 1937-1947, La guerre-monde, tome 1, Paris, Collection Folio, Gallimard, (ISBN 9782070442652), pp. 261-263
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